Et si les caricatures étaient tout autant ou parfois même plus efficaces que tous ces longs discours ou calculs idéologisés ? « Les dessins émettent des petits SOS sous forme de bouteilles lancées à la mer », pense par exemple Plantu, précisément à propos de la consommation inconsidérée de l’eau, propos que l’on pourrait appliquer aussi aux périodes de sécheresse de plus en plus longues. Le livre de René Dumont, « Seule une écologie socialiste… » (1977), a été perçu en son temps comme un ultime avertissement. Alors que la situation est devenue entretemps plus grave encore, la satire en images peut se faire l’écho de ce souci : au-delà de la raillerie, l’une de ses fonctions essentielles, celle-ci cognitive, n’est-elle pas en effet de mettre en garde ? Mais la satire peut aussi critiquer la cause écologique et se retourner contre ses excès (guerriers) ou tout simplement contre les gentils écolos se préoccupant plus des insectes que des humains ou encore contre les éco-féministes pour lesquelles l’oppression des femmes et de la nature représente un même combat.

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Revue : Ridiculosa n°26

Langue : français

Modalités de soumission : Les propositions de contribution de 3 000 signes maximum, suivies d’une courte notice biographique sont à envoyer avant le 15 octobre 2018. La liste des propositions retenues sera communiquée le 30 novembre 2018, la remise des articles est fixée au 30 mars 2019.

Contact : Stéphanie Krapoth (stephanie.krapoth@orange.fr), Alain Deligne (delignea@uni-muenster.de) et Jean-Claude Gardes (gardes@univ-brest.fr)