La fissure ouvre une percée de lumière vers les espaces derrière les murs. Ces espaces et ces marges, lorsqu’ils sont réutilisés, donnent lieu à des créations neuves qui composent avec l’héritage géographique, technique, ou historique en réinventant les formes anciennes. Avec ce colloque nous ouvrons un discours sur la vitalité de ces marges et sur l’idée d’une nouvelle marginalité qui se réapproprie la notion d’alternatif.
Aujourd’hui, des nombreux débats et initiatives se regroupant sous le concept d’habitat participatif [D’Orazio, 2012] se développent dans un contexte nouveau de re-négociation des politiques sociales de transformations des formes d’occupation de l’espace urbain. Qui sont les nouvelles pousses, et quels sont leurs rapports avec les institutions et le système de l’art ou de la BD contemporaine ? Comment un artiste peut-il utiliser des espaces déjà existants, et les réactiver sous une autre forme ? Comment se sert-il de supports, de références, de lieux ou d’œuvres produits par d’autres comme base pour sa propre création ? Quels sont les mécanismes de la dé-
contextualisation, et comment peut-on utiliser autrement des formes préexistantes ? Quelles sont les règles d’un bon piratage ? (…)
Lieu : Angoulême
Date : 21-22 mars 2019
Langue : français et anglais
Date limite d’envoi des propositions : les propositions d’intervention feront un maximum de 300 mots ou 2000 signes, devront être accompagnées d’une courte notice biographique des intervenants. Merci de confirmer votre présence avant le 29 octobre, et d’envoyer vos propositions avant le 17 décembre 2018
Contact : colloque.crack@gmail.com